De dos
Série de photographies numériques, tirage jet d’encre sur papier, dimensions variables, environ 60/200 cm.
Il s’agit d’un ensemble de photo en noir et blanc de taille humaine. Ces photo sont la somme d’expériences répétées toutes unique. Recommencées un grand nombre de fois, elles constituent une sorte de mémoire. Dix ans séparent la première de la dernière. Chaque photo témoigne d’une rencontre. J’ai photographié les personnes de mon entourage quotidien selon une règle stricte, toujours la même. Peut-être il y a t-il parmi elles, des personnalités connus, comment savoir ? L’outil photographique m’a permis de figer l’attitude du modèle et d’en extraire un instant. Avec cette posture, je crée une frontalité paradoxale, entre le personnage et l’objectif, entre l’image et le spectateur. Dos à lui, le sujet n’a plus de regard. Il est à la fois, impénétrable et vulnérable. De ces figures sans visage, se dégage une idée d’intériorité. Ici, pas de regards croisés. Nous ne voyons pas notre propre dos, seul sont reflet et le regard de l’autre nous permet d’en découvrir des parties. De dos, les gens livrent à travers un pull mal mis, un déhanché, une épaule relâchée ou un cou penché, une sorte de conscience endormie de leur propre corps. Cette série, fait écho aux peintures d’intérieurs de Wilhelm Hammershoï.
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